Qui lit l’histoire peut rapidement comprendre pourquoi ma thérapie en trois rendez-vous aide tous les patients qui souffrent de phobie du dentiste. Tout se passe sans problème et de façon fiable et tout concorde logiquement et de manière compréhensible.
J'ai été l'un des premiers dentistes en Europe à découvrir et traiter sous anesthésie générale des personnes gravement handicapées dites non coopératives. Cette nouvelle s'est répandue - d'abord et avant tout chez les dentistes. Les patients ont été référés par l'Allemagne et tous les pays voisins. Ils étaient à peine ou pas du tout coopératifs et parfois agressifs. Par rapport aux patients normaux, ces personnes avaient des dommages aux dents extrêmes - souvent à la suite d'accidents.
Les patients gravement handicapés, en particulier ceux qui ont subi un accident, avaient des dommages extrêmes aux dents et souffraient de douleurs dentaires intenses. Mais personne ne pouvait aider jusque-là. Jusqu'alors, l'aide consistait principalement en extractions en chirurgie maxillo-faciale dans les cliniques universitaires. Ici bien sûr, ni plombages ni prothèses dentaires n’ont été réalisés. Ceci était également dû au fait que le temps d'anesthésie devait être aussi court que possible. Après les extractions, le traitement terminait. J'ai été l'un des premiers dentistes à trouver des moyens de faire plus que simplement extraire des dents sous une énorme pression de temps. J'ai développé des méthodes pour soigner aussi les dents cariées sous anesthésie générale.
Les familles et les responsables souffraient des problèmes dentaires souvent extrêmes des patients handicapés.
Pour les dentistes, il n'y avait pas d'informations professionnelles à l'époque - ni dans les cours universitaires, ni dans les livres.
J'ai inévitablement dû développer moi-même, avec mon chef de l'époque, l'ensemble du domaine du diagnostic, de la technique de traitement, du droit et de l'administration. Nous explorions de nouveaux terrains.
Les familles des patients, les responsables et, bien sûr, les anesthésistes ont été enthousiasmés par ce que nous avions fait d’un point de vu dentaire sous anesthésie générale au fil des ans.
Bien sûr, ils n'avaient aucune idée des efforts investis dans tous ces développements. Mais les nombreux problèmes nous ont attirés, mon ancien chef et moi. Nous avons construit le premier cabinet privé pour opération avec un équipement complet de soins intensifs. Nous nous sommes informés sur les nombreuses conditions cadres légales, l'analyse des risques, l'organisation des incidents et bien plus encore. Nous avons organisé la coopération avec les premiers anesthésistes indépendants (à l'époque les anesthésistes travaillaient exclusivement en clinique). Il y avait donc toujours un nombre infini de problèmes à résoudre - surtout en termes de sécurité, de problèmes postopératoires et bien plus encore.
C’est pour cette raison qu’aujourd’hui je suis autant plus ennuyé quand de nombreux dentistes banalisent la manipulation de l'anesthésie, de la sédation, des gaz hilarants, etc.
Les médias ont entendu parler de mes activités. Le journal Süddeutsche Zeitung (SZ), l’émetteur ARTE-TV, etc. ont surtout été fascinés par les nouvelles méthodes de traitement et les possibilités de traiter les personnes gravement handicapées - mais aussi les « personnes normales ». A l’époque on ne savait rien encore sur la phobie du dentiste. L’intérêt aux traitements sous anesthésie générale s’est développé rapidement.
En 1997 j'ai fondé la SOCIETE ALLEMANDE pour PHOBIE DES SOINS DENTAIRES e.V. (DGZP). J'ai rapidement reçu beaucoup plus de lettres de personnes qui, malgré les risques élevés de l'anesthésie à l'époque, me demandaient désespérément de les traiter sous anesthésie générale..
J'ai été frappé par le fait que les nombreuses personnes qui ne se connaissaient pas du tout ont décrit leurs problèmes personnels et leurs problèmes dentaires avec les mêmes phrases. C'était si frappant que j'ai pensé : quelque chose de complètement inconnu en dentisterie doit être derrière cela. En 1997, l'OMS a également reconnu le problème et lui a donné son nom : CIM 10, F40.2 ou PHOBIE DES soins dentaires."